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Patrimoine

« Le vrai et le beau vont ensemble, car Dieu est la source de la beauté comme de la vérité. L’art qui se consacre à la beauté est donc un chemin vers la plénitude et vers Dieu. »
Catéchisme de l’Eglise Catholique – version Youcat

L’église Notre-Dame

Élément singulier du patrimoine de la ville de Chatou, l’église Notre-Dame de l’Assomption est un témoignage précieux de l’histoire de la commune.

Histoire du bâtiment

C’est autour de l’église que se développa le plus ancien quartier de la commune : le village de Chatou, niché au carrefour des rues du Port et du Chef Saint-Jean, entre l’église et le Nymphée.

Aujourd’hui, elle est le premier bâtiment que l’on découvre après avoir traversé le pont de Chatou qui enjambe la Seine.

Bâtie sur l’emplacement d’un sanctuaire mérovingien, l’église Notre-Dame a évolué progressivement, jusqu’à prendre sa configuration actuelle. Trois périodes de cette histoire sont bien visibles aujourd’hui :

Le XI-XII siècle, dont témoignent la base de clocher, le chevet et la première travée devant l’ancien chœur;
Le XVII siècle au cours duquel fut reconstruite la nef actuelle;
Le XIXe siècle, où furent ajoutés la cinquième travée de la nef, le narthex et le portail.

La dernière grande restauration de l’édifice date de 2009-2010.

Principaux points d’intérêt

Statues

La statue de la Vierge à l’Enfant représentée en pied grandeur nature (1,65 m) en bois de noyer ciré est attribuée aux ateliers d’Île-de-France du milieu du 14e siècle. Classée monument historique en 1905, c’est une des œuvres majeures de l’église Notre-Dame au vu de la beauté du drapé de sa tunique ou de sa silhouette. À gauche de l’entrée, une statue de Jean-Paul II date de 2010. Elle est l’œuvre de Bronislaw Krzysztof.

Tableaux

La Cène : ce tableau est une copie de la toile de Philippe de Champaigne dont l’original est conservé au Louvre.
Situé à droite en entrant dans l’église, le tableau de Jeanne d’Arc écoutant les voix a été réalisé en 1876 par Eugène Thirion

L’orgue

L’orgue fut commandé par la municipalité en 1877 et installé en 1879. Dès lors, les transformations, les ajouts et les transferts vont se succéder jusqu’à sa réhabilitation en 2001 par la ville.

En savoir plus

Autres points d’intérêt

– Derrière l’autel, 4 panneaux en chêne sculpté représentent les quatre évangélistes.
Au fond à gauche le Christ Gisant ou Christ descendu de la croix est en bas relief monumental en marbre réalisé au XIX°s par Laurent Séverin Grandfils, sculpteur catovien.
– Dans la chapelle Jean-Paul II on peut remarquer également deux plaques qui commémorent le souvenir de personnages ayant marqué l’histoire de Chatou :  celle de l’abbé Boreau, curé de Chatou de 1871 à 1892 et celle de l’abbé Michaud également ancien prêtre de la paroisse.
– Les vitraux  : ils datent de la fin du 19e siècle à l’exception de quatre d’entre eux sur la façade sud qui sont dus au maître verrier Emmanuel Chauche et qui datent de 1984.

Pour aller plus loin

Dépliant de visite disponible également au fond de l’église
Prier dans l’église
– En savoir plus sur le chantier de restauration de 2009-2010 sur le journal de la Ville : Numéro 1 et Numéro 2

L’église Sainte-Thérèse

De construction récente et de dimension importante, l’église Sainte-Thérèse est le lieu où toute la communauté paroissiale peut se rassembler. Elle est placée sous la protection de sainte Thérèse de Lisieux, patronne des Missions.

Histoire des bâtiments

1932 : En raison de l’augmentation de la population et de l’étendue croissante de la ville, le curé de la paroisse Notre-Dame de Chatou, l’abbé Basler, décide la construction d’un nouveau lieu de culte. 

Une chapelle est donc installée au milieu des prés dans une zone pavillonnaire qui ne cesse de grandir. 

Le bâtiment provient de l’exposition coloniale de Paris de 1931. Il a une charpente métallique et des panneaux de fibrociment ce qui à l’époque étaient des techniques innovantes.

1963 : la chapelle est instaurée en paroisse.

1995 : rapprochement des 3 communautés de Chatou (Notre-Dame, Ste-Thérèse et St-Jean) en une seule paroisse. Le besoin d’un lieu de rassemblement plus vaste se fait sentir.

1998 : début de la réflexion impliquant tous les paroissiens, pour la construction d’une nouvelle église. Le projet est confié, après concours, à l’architecte Dominique Benoist, paroissien de Chatou.

Mai 2001 : pose de la 1ère pierre.

Décembre 2002 : première messe de Noël.

Octobre 2003 : l’église est consacrée. Elle peut accueillir 750 fidèles.

2023-2024 : le clocher est entièrement démonté et restauré à l’identique.

Principaux points d’intérêt

Ce qui frappe en entrant dans l’église, c’est la large diffusion de la lumière du jour et l’espace dégagé qui invite à l’élévation.

Cela est permis par les 11m de hauteur, le puits de lumière au-dessus de l’autel et les nombreuses ouvertures.

La croix de fond de chœur est une œuvre en bois flotté de Marie Busson réalisée en 2005. Elle évoque à la fois la croix de la souffrance et la puissance de la résurrection.

Les bras et le fût de la croix sont rehaussées de traînées colorées qui invitent comme une icône à méditer sur les plaies du Christ, tandis que les flammes d’or montant jusqu’à la voûte et font irrésistiblement lever les yeux vers le ciel symbolisent la résurrection du Christ, l’amour qui enflamme le monde, le feu de l’Esprit Saint qui anime les missionnaires.

Les vitraux des ateliers Jacques Loire ont été posés en 2018 et 2019.

Le personnage d’Elie, et sa vie de prophète racontée dans la Bible,  servent de fil conducteur pour guider la prière et la méditation vers l’autel. Toute sa vie manifeste l’attente et la confiance en Dieu.

Ce choix a aussi été un clin d’œil à sainte Thérèse : le nom de l’ordre de religieuses cloîtrées auquel elle appartenait, le Carmel, fait en effet référence au mont Carmel situé au bord de la Méditerranée sur lequel, selon la tradition, le prophète Elie offrit un sacrifice au Seigneur.

Les vitraux incitent à la prière sans isoler totalement du monde extérieur. Sous le soleil, leur jeu de lumières égaye l’éclairage naturel avec des touches de couleurs sans l’atténuer.

Ils sont disposés de telle sorte que leurs couleurs dominantes se répondent d’un côté et de l’autre de l’église.

Pour aller plus loin

La Chapelle Saint-Jean

C’est en 1967, à l’initiative des “Castors“, familles ayant mis ensemble leurs compétences pour construire leurs maisons, que la Chapelle Saint-Jean a été érigée. Ces nombreux habitants du quartier des Landes et des Sablons dit “Cou de la  Girafe“, se sont mobilisés pour édifier une chapelle.

Elle a été bénie par Mgr Renard, évêque de Versailles, le 27 mai 1967.